Le groupe d’appui aux rapatriés et refugiés (GARR) de concert avec d’autres organisations membres de la commission de concertation haïtiano-dominicaine (CCDH) exprime ses inquiétudes par rapport à l’expiration le 26 aout en cours du délai que l’Etat dominicain a accordé aux migrants haïtiens pour compléter leurs dossiers dans le cadre de l’application du plan national de régularisation des étrangers (PNRE).
Ces organisations saluent l’effort déployé par les autorités dominicaines dans le cadre du processus de l’application du PNRE.
Ces migrants n’ont pas pu obtenir leurs cartes d’identification nationale, passeports et d’autres pièces, déplore la responsable de communication du GARR Géralda Saint-Ville soulignant par ailleurs, que plus de 200 mille migrants haïtiens sont menacés de déportation.
La commission de concertation haïtiano-dominicaine (CCDH) encourage l’Etat haïtien à créer un système d’information qui pourra aider les migrants à être mieux informés, selon Lunos Saint-Brave, officier de communication et de plaidoyer du service jésuite pour les migrants.
Il exhorte les autorités des deux pays à se mettre ensemble pour relancer le travail de la commission mixte bilatérale, après l’installation d’un nouveau gouvernement, en vue d’établir un dialogue franc sur la question migratoire.