Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince Bernard Saint-Vil a ordonné mercredi 16 janvier 2019, la libération de 17 prisonniers qui étaient en détention préventive prolongée, pendant plusieurs années.
Cette décision fait suite à une action en « Habeas corpus » exercée par l’office de protection du citoyen (OPC) de concert avec l’organisation « Avocats Sans Frontières » en faveur de 37 prisonniers.
Le directeur général de l’OPC, Amos Auguste a expliqué que ces prisonniers ont déjà subi leurs peines pour les actes commis, s’ils étaient condamnés.
L’un des avocats ayant initié cette action en « Habeas Corpus » , Jean Bonal Fatal a salué cette décision tout en remerciant le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince qui a fait droit à sa requête.
Maitre Fatal a souhaité que le doyen planche sur le dossier des autres prisonniers dont les noms sont cités dans la requête..