20 septembre : célébration d’un anniversaire de naissance passé sous silence
DESSALINES, UN NOM RAYÉ PAR L’ ANCIEN PAYS COLONISATEUR.
Si l’appelation de Toussaint Louverture était préférable, en pérénité nominale bien sûr, par rapport à celle de Jean Jacques Dessalines, c’ était bien voulu par l’ancien pays colonisateur.
Car la bataille de la honte pour la France , qu’ avait perdu l’armée du fameux Napoléon Bonaparte, était l’acte scellé de cette cuisante défaite. D’oú, le nom ou toute appelation se rapportant au commandant de l’armée indigène ( DESSALINES ) dût être rayé du vocabulaire éternel français.
Le vocable de Dessalines cernait seulement la logique historique haitienne et caraibbéenne, même si l’aide et les consultations de Dessalines se répandirent en Amérique notamment et quelque part ailleurs.
Etouffé, buffé, annihilé dans un
certain sens, par ces fauteurs de l’histoire et de la géo politique du monde d’alors, ce nom, ainsi que la bataille de Vertière ne firent pas recette, ni attirèrent l’attention, ni interessèrent les auteurs de l’histoire générale.
Notre héro national, dont le nom fût frappé d’une interdiction d’apostrophe pendant 40 ans en Haiti, n’avait été exalté de magnificence, que régionalement.
Toute déduction considérée, célébrer l’anniversaire du père fondateur de la patrie, est donc feuille morte sur sol humide.
Chez nous, même dans l’ enseignement primaire, l’anniversaire de naissance de Dessalines est négligé.
Même sur l’échiquier politique national cette date n’ est pas bien cernée.
Au regret et à notre conscience de patriote, avouons le, nous avons failli à notre devoir de vénérer le nom de Dessalines, fût ce même à notre propre échec historique et litteraire.
BABY ESAÏE DOMINIQUE