Tout un programme vraiment spécial cette année pour cette célébration s’étalant sur plusieurs jours, soit avant, soit après la date du 17 octobre. Le comité organisateur qui s’en chargeait avait du pain sur la planche, tant les diverses facettes étaient bien étoffées.
À en déduire toute analyse critique et logique, cette célébration avait pour objectif de dégager des pistes de solutions à tant de maux qui nous gangrènent; maux répétons nous, qui se convertissent en : absence de conscience citoyenne, manque de patriotisme, sous développement, retard chronique à tous les échelons du pays, État pilleur, jeunesse désespérée, bref.
Cachet spécial puisque, des soirées de présentations théâtrales, des inédits, de l’imaginaire poétique en vers ou en prose, tantôt en direct, tantôt en differé, des interventions issues des couches culturelle, intellectuelle, médiatique et autres, l’ambiance était amplement appropriée. De Champs- de -mars à Pont rouge, des ruées spectatrices de la nationale 2 pour arriver à Marchand Dessalines, le décor était bien planté.
Le clou de l’événement se passait à la ville qui a vu naître l’empereur. Les intervenants, à la célébration de ce 211 ème anniversaire de l’assassinat de Dessalines se sont tous distingués, profitant de ce momentum particulier pour demander qu’on reface notre ligne de peuple libre.
Qui le fera à notre place ?
Baby Esaie Dominique.