L’entreprise publique de Promotion et de logements sociaux (EPPLS) multiplie ses efforts pour permettre à plus de la moitié de la population haïtienne d’avoir accès à un habitat décent, assure son directeur général Yvon Buissereth.
La demande est largement supérieure à l’offre, reconnaît-il, soulignant que le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a empiré la situation.
Le pays compte actuellement près de 12 mille logements sociaux, mais ce chiffre devrait être décuplé avant la fin du mandat du président Jovenel Moïse, annonce monsieur Buissereth.
L’EPPLS planche à présent sur des projets de construction notamment au profit des habitants du grand sud durement touchés par l’ouragan Matthieu, des policiers et des parents des joueuses de la sélection féminine de foot-ball des moins de 20 ans qualifiée récemment pour la prochaine coupe du monde de cette catégorie en France, enchaîne Yvon Buissereth qui répondait aux questions du journaliste Jude St Fleur.
Les logements sociaux construits par l’EPPLS répondent strictement aux normes parasismiques et anticycloniques et leur coût unitaire peut varier entre 6500 et 10 mille dollars américains ou plus, garantit d’un autre côté monsieur Buissereth.
Ce sont des maisons spacieuses et complètes érigées sur des terrains non en conflit, précise-t-il. Le directeur général de l’EPPLS témoigne également de la bonne coopération développée avec les autorités locales, municipales, le ministère des travaux publics, transports et communication ainsi que le Comité interministériel d’aménagement du territoire.
Les bénéficiaires, choisis parmi les plus nécessiteux, remboursent entre 30 et 40 pour cent du montant total dépensé, fait-il savoir.
L’entreprise publique de Promotion et de logements sociaux (EPPLS) se penche sur l’élaboration d’un avant-projet de loi qui lui permettra d’élargir son champ d’action, révèle en outre, son directeur général.
Yvon Buissereth fait remarquer qu’avec cette disposition légale, l’entreprise pourra cibler les employés et cadres des administrations publiques et privées.