Le directeur général du ministère de la santé publique et de la population Lauré Adrien a abordé, pour sa part, la problématique de la formation du personnel de la santé dans le pays, mettant en cause une absence de loi réglementaire.
Le MSPP consacre dix pour cent de son budget pour financer le service social des étudiants finissants sans contrôler la qualité des pratiques exercées, a-t-il admis.
Le directeur à la formation et au perfectionnement en sciences de la santé du MSPP docteur Alex Larsen a fait savoir, de son côté, que seulement 6 des 18 universités offrant des programmes de médecine dans le pays sont reconnues par l’Etat.
Sur 174 écoles de sciences infirmières, 83 uniquement sont légales, a-t-il poursuivi, promettant des dispositions pour mieux gérer ce secteur.
D’un autre côté, docteur Alex Larsen a annoncé des mesures pour mieux contrôler la question d’homologation du curriculum de formation en sciences de la santé en Haïti.
Sur 4 mille 195 postulants ayant subi les examens d’Etat de sciences infirmières cette année seulement 1172 ont réussi, a-t-il souligné.
JJD/SN