«Temps et climat: prêts, parés!», tel est le thème de la Journée météorologique mondiale 2018. En ajoutant la gestion judicieuse de l’eau, nous avons tous les éléments fondamentaux du cycle du développement durable. Alors que le temps, le climat et l’eau sont vitaux pour le bien-être, la santé et la sécurité alimentaire des populations, ils peuvent également être destructeurs.
De tout temps, les conditions météorologiques à fort impact, telles que les cyclones tropicaux, pluies diluviennes, vagues de chaleur, périodes de sécheresse, tempêtes hivernales et températures glaciales, ont emporté des vies et fait disparaître des moyens de subsistance. Néanmoins, aujourd’hui, le changement climatique entraîne une augmentation de la fréquence et de l’intensité de certains de ces phénomènes, écrit le secrétaire général des nations unies.
L’année 2018 a commencé comme l’année 2017 s’est terminée – avec des phénomènes extrêmes meurtriers et destructeurs. La saison des ouragans 2017 a été la plus coûteuse de l’histoire des États-Unis.
Selon Antonio Gutteres, dans les petites îles des Caraïbes, comme la Dominique, elle a anéanti des décennies de progrès en matière de développement. Les inondations ont entraîné le déplacement de millions de personnes dans le sous-continent asiatique, tandis que la sécheresse aggravait la pauvreté et les migrations dans la Corne de l’Afrique. Sans surprise, pour la deuxième année consécutive, l’environnement était de loin l’inquiétude la plus fréquemment exprimée par les dirigeants mondiaux dans le Global Risks Report du Forum économique mondial. Ces dirigeants mentionnaient les phénomènes météorologiques extrêmes; la perte de biodiversité et la destruction des écosystèmes; les grandes catastrophes naturelles; les catastrophes environnementales dues aux activités humaines; et l’incapacité à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter. Les phénomènes météorologiques extrêmes étaient vus comme le principal risque. 2017 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées et l’année sans Niño la plus chaude qui ait été constatée.