Le financement public des partis politiques bousille le fonctionnement personnalisé de ces structures, se réjouit l’ingénieur Mathias Pierre, soutenant que c’est de la bonne guerre.
Le responsable du Comité de suivi sur le financement et l’institutionnalisation des partis politiques (COSFIPP) voit dans cette sorte de bouleversement un pas vers l’avènement de la démocratie au sein de ces structures.
Les partis sont désormais obligés d’organiser à temps leur congrès national, se moderniser et mettre à jour leurs dossiers, soutient l’ex-candidat à la présidence.
Il souligne qu’une cellule travaille au sein du ministère de la justice et de la sécurité publique en attendant la mise ne place du « Centre pour le renforcement et l’institutionnalisation des partis politiques» (CRIP).
Mathias Pierre participait mercredi à la rubrique « Invité du jour » sur la Radio Nationale d’Haïti présentée par Jude St Fleur.
D’un autre côté, le responsable du COSFIPP estime que le temps est au dialogue afin de parvenir à une entente sur le développement économique et social du pays.
Il salue au passage la décision du chef de l’Etat de mettre en branle les Etats généraux sectoriels de la nation.
Monsieur Pierre annonce qu’il continuera à faire de la politique en Haïti, promettant d’exposer sous peu pour la population son positionnement politique.
SN