Des membres de plusieurs organisations syndicales du secteur ont marché mardi dans des rues de Port-au-Prince pour réclamer de meilleures conditions de travail des ouvriers de l’industrie textile, à l’occasion de la fête de l’agriculture et du travail.
L’augmentation du salaire minimum jusqu’à mille gourdes et des mesures de protection sociale, ont été les principales revendications des syndicalistes qui ont eu pour point final la place de la constitution, a indiqué René Prévil Joseph, secrétaire général de la confédération des travailleurs haïtiens qui parlait au nom des organisations syndicales.
Le porte-parole des ouvriers du secteur textile Télémaque Pierre a, pour sa part, plaidé en faveur de la réintégration dans leurs postes, des ouvriers révoqués au Parc industriel métropolitain les mois derniers.
Il a en même temps, fait valoir la nécessité pour les membres de la commission qui se penche sur la refonte du Code du travail de disposer de moyens adéquats.
DC/SN