Les députés et sénateurs ont ouvert lundi la deuxième session ordinaire de l’année législative 2018, conformément aux articles 98, 98-1, 98-3 de la constitution de 1987.
La présence de 90 députés et de 20 sénateurs constatée à l’appel nominal, a permis au président de l’assemblée nationale Joseph Lambert d’ouvrir la séance sans discuter l’Ordre du jour, ce qui a provoqué un mouvement d’agitation d’un groupe de députés de l’opposition.
Le président de l’assemblée nationale Joseph Lambert a dans son allocution, appelé la classe politique à se réformer et à ouvrir davantage la porte à la jeunesse.
Le président de l’assemblée nationale Joseph Lambert a, d’un autre coté, exhorté les parlementaires à participer aux séances qui seront programmées. De nombreux projets et propositions de loi attendent le vote des législateurs, a-t-il fait remarquer.
Le premier ministre Jack Guy Lafontant n’a pas pu présenter le bilan des actions de son gouvernement devant les parlementaires en raison du mouvement de protestation d’un groupe de députés.
Devant la persistance de ce mouvement, le chef du gouvernement a été invité par le président l’assemblée nationale à déposer le document devant le bureau.
Des députés membres du groupe minoritaire ont salué la décision du bureau d’autoriser le premier ministre Jack Guy Lafontant à déposer le bilan de son équipe devant le bureau contrairement aux prévisions. Cette décision respecte les prescrits de la loi-mère, ont-ils avancé.
Le président du groupe majoritaire à la chambre basse Wilson Hyppolite a, pour sa part, critiqué l’attitude de ses collègues du groupe minoritaire qui, selon lui, est contraire aux intérêts du pays.
L’initiative d’empêcher le premier ministre de présenter son bilan vient des différents blocs parlementaires de deux branches du parlement, a soutenu le président du sénat de la république Joseph Lambert.
S’exprimant après la séance, le parlementaire a annoncé que le grand corps et la chambre basse auront à décider sur les dossiers des cinq derniers ministres ayant intégré le gouvernement.
JJD/SN