Le collectif “Défenseurs Plus” a présenté, le vendredi 13 juillet 2018, son premier rapport semestriel de l’année axé sur la situation sociale, économique et politique du pays.
Dans ce document de vingt pages, le collectif a cité des cas de violations de droits humains qu’il a dit observer en Haïti.
La lenteur de l’appareil judiciaire dans le traitement de certains dossiers ralentit le fonctionnement de tout le système figurent par les préoccupations du collectif, a avancé son co-directeur Antonal Mortimé.
La situation sécuritaire du pays tend à se détériorer, s’est alarmé Monsieur Mortimé signalant plus d’une vingtaine d’assassinats de janvier à juin 2018.
Le rapport a également noté une vingtaine de tués dans des accidents de la route durant cette période ; et les conditions socio-économiques précaires de la population haïtienne.
Selon Antonal Mortimé citant ledit rapport, les droits à la santé, à l’éducation, aux loisirs ainsi que l’accès aux services publics sont loin d’être garantis.
Dans ce rapport, le collectif « Défenseurs Plus » a fait plusieurs recommandations aux autorités haïtiennes appelant à des mesures concrètes afin de faire cesser les pratiques de violations de droits humains.
Le document a encouragé le renforcement de la police nationale d’Haïti, selon Chaina Étienne, chargée de l’Assistance légale de « Défenseurs Plus ».
L’État haïtien doit aussi définir des stratégies visant à améliorer le secteur agricole à travers un système d’irrigation plus efficace, a dit Madame Étienne.
RL/SN