La grève générale lancée par plusieurs organisations dont l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH) dirigée par le professeur Josué Merilien pour réclamer la libération des personnes arrêtées en lien avec les événements des 6 et 7 juillet 2018, a ralenti la circulation automobile dans certains endroits à Port-au-Prince et ses zones environnantes et dans plusieurs villes de province lundi 30 juillet.
Tôt ce matin, le transport public était paralysé à la capitale et en banlieue, ce qui avait contraint certaines personnes à prendre la route à pied pour se rendre à leurs activités.
Vers 8 heures, la situation s’était un peu améliorée, ont constaté des reporters de la Radio Nationale d’Haïti.
Parallèlement, tout fonctionne comme à l’accoutumé dans les zones de Belvil, Vivy Mitchel à Frères, fragneau ville, delmas 75 entre autres.
Les usagers de la route circulaient timidement, mais au fur et à mesure, le trafic a pris son cours normal dans les zones citées.
A la mi-journée de ce lundi, nous allons établir le contact avec nos reporters qui sont dans les rues pour avoir une idée de la situation.
Aux Gonaïves, la grève n’a pas été suivie, a constaté le correspondant de la RNH signalant que le transport public, les avidités commerciales ont fonctionné comme à l’accoutumé.
Des patrouilles policières qui sillonnaient les rues de la ville ont été remarquées, selon Marc Antoine Honorat dont l’intervention a été suivie par Federson César de Léogane et Edxon Francisque de Fort-Liberté.