L’Organisation non-gouvernementale brésilienne VIVARIO a lancé mercredi un projet baptisé « Matisan san Vyolans » dans la perspective de rétablir la paix dans certains quartiers de la zone avec le support de la police communautaire éducatives « EDUPOL ».
La cérémonie de lancement de ce projet qui coute 180 mille dollars américains, s’est déroulée à Port-au-Prince en présence de hauts gradés de la Police nationale d’Haïti, de plusieurs habitants de Martissant et de représentants de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice (MINUJUSTH).
Les quartiers de tibwa, Village de Dieu, Gran Ravin et de Bolosse sont ciblés pour les différentes activités liées au sport et à l’assainissement incluant également le volet formation, selon le coordonnateur de projet au sein de VIVARIO, Pedro Braum.
Il estime que le développent est l’arme la plus efficace pour combattre la violence déclarant miser sur la participation des organisations et leaders communautaires de Martissant pour la réussite de ce projet qui coutera 180 mille dollars américains.
La police communautaire éducative « EDUPOL » à coté de la mission de nations unies pour l’appui à la justice (MINUJUSTH), est l’un des partenaires de ce projet qui ne vise pas à contraindre les groupes à déposer leurs armes, a fait savoir son coordonnateur national, l’inspecteur Jean Ismagne Auguste.
Par ces activités, les groupes armés comprendront la nécessité de contribuer au rétablissement de la paix dans les quartiers, a estimé Monsieur Auguste.