Les zones de Fonds-Parisien, Cap-Haitien et d’Anse-à-Veau sont placées sous la surveillance du bureau des mines et de l’énergie en raison de risques sismiques, a alerté le directeur général de l’institution Claude Préptit qui intervenait dans le cadre du programme hebdomadaire baptisé « Les Lundis de la Presse » du ministère de la communication.
L’ingénieur-géologue Claude Preptit a souligné la nécessité de construire des bâtiments publics et privés selon les normes parasismiques.
Rappelant que 1300 bâtiments scolaires et 50 hôpitaux ont été détruits, lors du séisme du 12 janvier 2010, Monsieur Preptit a soutenu que le respect des normes parasismiques dans la construction, pourra diminuer le nombre de victimes en cas de tremblement de terre.
L’ingénieur-géologue Claude Preptit a, par ailleurs, informé qu’une étude réalisée par le BME, plusieurs bâtiments se trouvant dans les communes de Fort-Liberté, Port-de-Paix et du Cap-Haitien qui logent les lycées Paul Eugène Magloire, Philippe Guerrier,Tertulien Guilbaud et l’hôpital Justinien, sont menacés de destruction au cas où un tremblement de terre pareil à celui enregistré en 1842, se reproduirait.
Le directeur général du bureau des mines et de l’énergie a souligné que cette étude a recommande le renforcement de ces bâtiments ou leur reconstruction.
Le directeur général du bureau des mines et de l’énergie a, en outre, évoqué la nécessité pour l’Etat haïtien d’adopter des dispositions pour biens gérer les risques en présentant la prévention comme une étape importante dans le cadre de cette gestion.