Le président de l’Association des économistes haïtiens (AEH) Eddy Labossière émet des réserves sur l’exactitude des chiffres avancés par la Banque de la République d’Haïti quant à la dette externe du pays.
Selon la BRH, le pays doit 2 milliards, 121 millions 800 mille dollars américains au septembre 2018, à ses partenaires bilatéraux et multilatéraux dont 1 milliard 852 millions pour le Vénézuéla.
Eddy Labossière cite le directeur général du bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD) qui, selon lui, a évoqué une créance de 2,2 milliards de dollars du pays, dans le cadre du programme petrocaribe.
L’économiste dit déplorer, en ce sens, les données des fois différentes ou contradictoires publiées par les instances financières concernées.
Les passifs du programme petrocaribe calculés à 3,8 milliards de dollars, restent flous, souligne-t-il.
L’économiste Eddy Labossière participait cette semaine à la rubrique « Invité du jour » sur la Radio nationale d’Haïti.\
Le président de l’AEH recommande aux autorités du pays de développer la stratégie de « Cash management » pour écarter tout risque de déficit budgétaire.
En plus de cette disposition, l’élargissement de l’assiette fiscale ainsi que le renforcement de la production peuvent contribuer à une meilleure appréciation de la gourde par rapport au dollar américain, préconise Eddy Labossière.
SN