Le Pouvoir Judiciaire représenté par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), face à l’incompréhension de plus d’un, fixe sa position sur la fermeture forcée des portes du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.
Le Pouvoir Judiciaire rappelle à tout un chacun que la Justice est un service public qui ne peut pas être interrompu sous aucun prétexte, généralement quelconque.
Le Pouvoir Judiciaire souligne ainsi que la liberté est un droit inaliénable dont dispose chaque individu, et qu’en vertu de ce principe, les Justiciables ont le droit d’accès à la Justice, comme service public, même sans recourir au service d’un Avocat, ce, en vertu de l’article 25.1 qui stipule : « Nul ne peut être interrogé en l’absence d’un Avocat ou d’un témoin de son choix. »
Le droit de grève est un droit reconnu par la Constitution, les Lois de la République et les Conventions légalement ratifiées par Haïti.
Cependant, ce droit, aussi légitime qu’il soit, s’exerce dans les limites pré-édictées par la Loi, sans porter atteinte aux libertés individuelles, particulièrement le droit des Justiciables de recourir à la Justice sans l’assistance d’un Avocat.
En conséquence, le Pouvoir Judiciaire, dans le souci d’une bonne harmonisation de la Justice, demande aux autorités concernées par la question de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour la distribution de la Justice au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.