Plus de 2 millions personnes vivant en Haïti, n’ont pas de toilettes et plus de trois (3) millions d’autres continuent de se déféquer à l’air libre.
La Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assenissement (DINEPA) et le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) entend adresser ce problème dans le cadre du mois de l’assenissement réalisé lancé le 3 Janvier 2019, autour du thème : « Pou dlo sal ak matyè fekal jere kòmsadwa nan peyi Dayiti nou tout responsab, ann aji vit »
La DINEPA et le MSPP entendent rencontrer les Maires, les membres des conseils d’administrations des sections communales (CASECs) et ceux des assemblées des sections communales (ASECs) du pays, en vue de leur sensibiliser à l’obligation de lutter pour l’éradication du choléra et la défécation à l’air libre en Haiti d’ici 2022.
La directrice de l’assainissement de la DINEPA, Edwidge Petit a mis l’accent sur l’impact de la défécation à l’air libre sur la population haïtienne.
Madame Petit estime nécessaire que les citoyens comprennent la nécessité d’avoir chez eux des toilettes repondant aux normes sanitaires pour éviter les risques de maladies de toutes sortes.
Pour résoudre ce problème, l’Etat haïtien doit veiller à l’application des lois régissant la matière, recommande la responsabke de la DINEPA.
La défécation à l’air libre qui représente un danger pour la société, constitue un obstable aux efforts d’élimination du choléra en Haïti, a fait remarquer docteure Jocelne Pierre-Louis, Directrice de Promotion de la Santé et de la Protection de l’Environnement du Ministère de la Santé Publique et de la Population.
Le MSPP entend apporter tout son soutien à la DINEPA dans ce combat, a garanti docteure Jocelyne Pierre-Louis.
La réalisation du mois de l’assainissement qui prendra fin le 1er février, traduit une étape importante dans la campagne de l’assainissement dont la première a été réalisée de 2015 à 2018. La deuxième phase démarrée au début de l’année 2019, s’achèvera en 2022.
Cette campagne durera tant que le problème de la défécation à l’air libre existe dans le pays, ont indiqué les responsables.
JCG/RNH