L’Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation (UNIR) salue la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de ne pas renouveler le mandat de la Mission des nations-unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) qui arrivera à terme le 15 octobre de cette année.
La présence des soldats onusiens dans le pays n’a pas vraiment contribué à résoudre le problème de l’insécurité, a avancé le responsable de ce parti Clarens Renois lors d’une interview accordée à la Radio Nationale d’Haïti le lundi 8 avril 2019.
Maintenant, il reviendra aux autorités Haïtiennes d’assurer pleinement la sécurité du pays après le 15 octobre 2019, a-t-il indiqué.
Monsieur Renois a reconnu toutefois la fragilité du contexte politique et la faiblesse du système judiciaire haïtien.
Les différentes missions des nations unies qui se sont succeédés en Haiti depuis 1992, n’ont fait qu’aggraver la crise structurelle du pays, et sont passées outre de leurs objectifs consistant à stabiliser le pays, renforcer le système judiciaire et l’état de droit, a de son côté, fait remarquer le professeur Charlemers.
Le bilan des 7 dernières missions onusiennes déployées en Haïti durant cette période est totalement négatif a souligné le porte-parole du parti « Rasin Kan Pèp la » Camille Charlemers.
Monsieur Camille Charlemers a invité les responsables de l’ONU à clarifier le statut institutionnel de la prochaine mission qui sera envoyée en Haïti après la fin du mandat de la MINUJUSTH.