L’Agence Américaine pour le Développement International (USAID et le gouvernement haïtien ont signé mardi un protocole d’accord qui définit les termes de leur engagement mutuel pour l’amélioration de l’environnement et la conservation des ressources naturelles du pays, au cours d’une conférence au Parc National Quiskeya à l’occasion de Journée Internationale de la Terre, en vue d’adresser la nécessité cruciale de préserver les forêts, les ressources et les sols d’Haïti.
En support à l’initiative développée par le Ministère de l’environnement en vue de réduire l’utilisation des sacs en plastique, l’agence a distribué 500 sacs réutilisables aux étudiants et à tous ceux qui ont participé à l’événement.
4.500 sacs supplémentaires seront distribués dans les écoles et les épiceries locales à Port-au-Prince au cours de la semaine. Ces sacs sont produits par une compagnie haïtienne de la place, et sont fabriqués en popeline, un tissage de laine, coton, soie, rayonne, polyester ou un mélange de ces tissus.
«Des choses comme les boîtes de polystyrène et les sacs en plastique ne sont pas biodégradables. Ils obstruent les canaux et créent une source de pollution visuelle, prenant des générations pour se décomposer », a déclaré le Directeur par ntérim de l’agence Américaine pour le Développement International, Gary Juste. «Je suis convaincu que ces mesures en faveur de la conservation amélioreront le paysage environnemental en Haïti».
Le Ministre de l’Environnement, le Directeur de l’agence, le Maire de Ganthier et des représentants du secteur privé travaillant dans les secteurs du recyclage et de la collecte des ordures au niveau des municipalités, ont tour à tour pris la parole lors de l’activité. Après avoir visité le parc, les étudiants participants ont mis en terre des plants d’aloès et d’agave dans l’arboretum du Parc.
L’agence entretient un long partenariat avec le Ministère de l’Environnement, et ceci dans diverses initiatives de reboisement et de conservation visant à préserver les ressources naturelles au service de la croissance économique et de la résilience.
Protéger les arbres en Haïti c’est aussi protéger les collines contre les glissements de terrain, et les basses terres contre les inondations et la sédimentation. Le poisson contribue non seulement aux revenus des pêcheurs haïtiens, mais a également un impact sur la santé des écosystèmes de récifs coralliens d’Haïti.
En 2017, l’agence a lancé une initiative de cinq ans axée sur les départements du Nord et du Nord-Ouest d’Haïti dans le but de planter cinq millions d’arbres et de préserver 15 000 hectares de forêt.
Depuis 2013, le gouvernement américain a planté environ plus de six millions de plants de fruits et de forêt dans les départements du Nord, du Nord-Est et de l’Ouest.
Dans la zone protégée des Trois Baies près du Cap-Haïtien, le programme de biodiversité marine des Caraïbes de l’USAID a planté 60.000 plants de mangrove et signé des accords relatifs à l’environnement avec des associations de pêcheurs de la zone afin d’assurer que les communautés aient accès à autres moyens pour gagner leur vie pour limiter la surpêche dans la région.
S’exprimant au sujet de la diversité économique qui préserve l’environnement, le directeur du parc Quiskeya, Geffrard Ernst, a également évoqué la manière dont les espèces endémiques d’Haïti pourraient être exploitées de manière durable pour créer de nouvelles opportunités économiques.
Le 22 avril de chaque année, des pays du monde entier se joignent pour célébrer les différentes façons dont les populations travaillent en vue de protéger la planète. La Journée de la Terre de cette année a été observée autour du thème « Protégeons nos espèces», indique un communiqué publié par le bureau des affaires publiques de l’ambassade des Etats-Unis en Haïti.