Les activités étaient paralysées lundi dans les tribunaux des 18 juridictions de la République au premier jour de la grève d’une semaine des magistrats qui revendiquent de meilleures conditions de travail, la nomination des juges certifiés par le conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et l’élmination de la disparite existant dans le système judiciaire au regard de la loi de novembre 2007.
Cette grève est lancée par l’association nationale des magistrats haitiens (ANAMAH) et l’association professionnelle des magistrats (APM).
Le président de l’APM Wando Saint Villier également doyen du tribunal de première instance de Jacmel, s’est déclaré satisfait du comportement des juges au cours de la première journée de cet arrêt de travail.
Il a insisté sur la nécessité pour le CSPJ de prendre des dipsositions afin de faciliter l’indépendance du pouvoir judiciaire.
La grève des magistrats pénalise les justiciables, ont opiné lundi des avocats, critiquant du même coup cette décision.
Maitre Caleb Jean-Baptiste du barreau d’Aquin et Maitre Jacnet Occilus du barreau de Port-au-Prince, ont fait état de plusieurs affaires qui devaient être entendues au cours de cette journée.
La lutte contre la détention préventive prolongée subira les conséquences de cette grève, ont fait remarquer ces deux avocats qui encouragent les deux associations de magistrats à prendre le chemin du dialogue pour aborder les problèmes.
Les greffiers annoncent pour les 23 et 24 mai en cours, une grève dans les18 juridictions de la république pour réclamer le respect des engagements pris par le ministère de la justice et de la sécurité publique (MJSP) en leur faveur.
L’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail, sont les principales revendications des greffiers, ont avancé deux dirigeants d’associations, Grégory Avril et André Bignon.