Nos services de renseignement confirment, cette dernière semaine, que des jeunes filles, pour la plupart des étudiantes, ont été victimes de viol et que ces actes ont été surtout perpétrés dans l’environnement immédiat des centres universitaires. Il s’agit d’une proportion exagérée que connait la violence liée à une conjoncture alimentée par des troubles divers et intéressés.
En attendant de déterminer les mobiles qui entourent ce genre de crime odieux, des mesures appropriées sont prises pour apporter des réponses fortes aux malfrats qui ont choisi de commettre de telles vilenies dans notre société haïtienne déjà trop préoccupée.
Plusieurs organes au niveau de l’Etat, interpellés par ces nouveaux sommets de la délinquance, se sont déjà engagés pour une solution urgente à ses faits qui répugnent la conscience nationale.
Des structures spécialisées de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont été instruites de prendre de nouvelles dispositions pour corriger cette dérive inacceptable et envoyer des signaux clairs qui impriment la position officielle du Gouvernement de la République.
En cette matière, la répression et la coercition seront exprimées sans nuance et dans la dernière rigueur. La prévention est renforcée à travers de nouvelles conditions qui sont établies dans certains quartiers identifiés.
Une structure est mise en place pour offrir aux victimes un encadrement psychologique et une assistance sanitaire.
Le gouvernement condamne cette pratique et renouvelle son engagement de rechercher et de poursuivre les délinquants qui seront punis conformément à la loi, indique une note de presse de la Primature publiée le 221 mai 2019.