Le Président Jovenel Moïse veut transformer cet Etat prédateur en un Etat serviteur

Le vide institutionnel créé par la fin de la 50^e législature et le départ des 2/3 du sénat, est une occasion historique pour les acteurs de se mettre ensemble afin  d’enclencher les réformes susceptibles de transformer cet Etat prédateur en un Etat serviteur qui mettra un terme à la crise, a estimé lundi le Président de la République Jovenel Moïse.

Le Chef de l’Etat qui s’exprimait dans l’après-midi lors d’un point de presse au Palais National, a  rappelé que cette situation s’est produite à quatre reprises dans le pays depuis le vote de la Constitution de 1987.

On a déjà vécu cette situation en 1988, 1994, 1995 et en 2020 selon le président Moise, qui a aussi souligné avoir convoqué le corps législatif  à l’extraordinaire  en deux occasions pour se pencher sur le vote du projet de loi électorale et celui du projet de budget qui prévoyait 40 millions de dollars pour la tenue d’élections.

Le président Jovenel Moise a indiqué qu’il va utiliser le fonds destiné à payer le salaire des parlementaires dont les mandats sont arrivés à terme, évalué à 1.160 773.176 milliard de gourdes, pour la construction de 10 bâtiments scolaires, afin d’abriter des lycées à travers le pays.

200 millions de gourdes pour le lycée Jean Jacques Dessalines et les lycées Marie Jeanne, du Cent cinquantenaire et Daniel Fignolé, bénéficieront chacun 100 millions de gourdes.

D’autres établissements scolaires seront également construits ou réhabilités dans certaines villes de province notamment les lycées Tertullien Guillaud et Capois La Mort à Port de Paix, le lycée Philippe Guerrier au Cap-Haitien, le lycée Paul Eugene Magloire à Fort Liberté, le lycée de Perches et celui de Trou du Nord pour chacun 100 millions de gourdes

Des instructions sont déjà passées au Premier ministre et au ministre de l’éducation nationale et de la Formation professionnelle pour la réalisation de ces travaux, a fait savoir le président Jovenel Moise, qui demande à la population de garder son calme.

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