L’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes) a présenté vendredi à Pétion-Ville une étude exploratoire sur la discrimination sexuelle et la violence dont sont victimes les femmes dans le domaine politique en Haïti surtout en période électorale.
Il s’agit de la première phase d’un projet national qui s’étend sur deux ans, lancé sur la réduction de la violence contre les femmes en période électorale, a précisé la représentante par intérim de l’ONU-Femme en Haïti Nadine Gasman.
Cette recherche qui dénote une faible représentation des femmes au parlement servira à créer des balises devant faciliter une plus grande implication des femmes dans les affaires politiques du pays, a-t-elle poursuivi.
Pour leurs parts, la coordonnatrice de l’organisation «Rezo Fanm kapab Ayiti » (REFKAD) Tina Nadine Anilus et la directrice exécutive du Chapitre haïtien de l’association des femmes juges Norah Jean-François ont formulé des propositions destinées à prévenir les actes de violence dont sont victimes les femmes dans la sphère politique en Haïti.
Le sociologue Laennec Hurbon ayant mené l’étude, a mis en avant les préjugés qui constituent des barrières à l’intégration politique effective des femmes en Haïti.
Cette catégorie est souvent aussi victime de violence notamment lors des joutes électorales, a-t-il ajouté tout mettant en cause la responsabilité des partis politiques et le projet démocratique en Haïti.
RL/SN